Aquéreurs : conseils pour les trouver efficacement en 2025

En 2025, une majorité d’acteurs du secteur assurance anticipent un déplacement inédit des canaux de prospection, au profit des outils numériques et de l’intelligence artificielle. Malgré l’essor des plateformes automatisées, les transactions complexes continuent de privilégier l’expertise humaine, selon une étude de l’ACPR publiée en mars.

La réglementation européenne sur la protection des données, renforcée en janvier, a bousculé les pratiques établies en matière de collecte d’informations clients. Les solutions hybrides, mêlant interaction digitale et accompagnement personnalisé, affichent les meilleurs taux de conversion sur le marché français.

Le marché de l’assurance en 2025 : quelles grandes tendances se dessinent ?

Le marché français de l’assurance traverse actuellement une phase de transformation accélérée. Depuis deux ans, la baisse des taux d’intérêt immobiliers, passés de 4,5 % à 3,3 %, voire jusqu’à 3 % pour les profils les plus solides, a permis aux acquéreurs d’augmenter leur capacité d’emprunt de 15 %. Cette dynamique relance les transactions, mais la prudence reste de mise. Côté prix immobiliers, la tendance est à la baisse : entre 5 % et 10 % de recul dans les grandes villes, avec de fortes variations selon la localisation.

Pour les passoires thermiques, ces logements notés F ou G au Diagnostic de Performance Énergétique (DPE),, la décote peut grimper à 30 %. Pourtant, le potentiel de ces biens rénovés attire de plus en plus d’investisseurs et pousse les assureurs à ajuster leurs contrats d’assurance habitation pour intégrer les nouveaux enjeux énergétiques. Les quartiers émergents gagnent du terrain : avec des prix au m² inférieurs de 25 % à 40 % par rapport aux zones historiques, ils se valorisent vite dès qu’un projet urbain se concrétise.

Voici quelques éléments clés qui redessinent le paysage immobilier :

  • Depuis le 1er janvier 2025, seuls les DPE réalisés après août 2021 sont pris en compte.
  • Les biens classés G au DPE ne peuvent plus être proposés à la location.
  • À Paris, les frais de notaire (DMTO) grimpent à 8,5 %.

La stabilité politique apportée par le gouvernement Bayrou et l’instauration de réformes économiques rassurent les investisseurs institutionnels. Les assureurs révisent leurs primes face à l’augmentation des risques liés à la rénovation énergétique et à la multiplication des phénomènes climatiques. Ces deux paramètres deviennent incontournables dans l’évaluation des contrats. L’objectif : offrir des garanties flexibles et répondre à une clientèle qui suit de près l’évolution des normes et la valorisation de son patrimoine.

Des évolutions réglementaires majeures à anticiper pour les acquéreurs

Le cadre réglementaire se transforme rapidement et oblige chaque acteur à une attention constante à chaque étape du projet immobilier. Depuis janvier 2025, seuls les Diagnostics de Performance Énergétique (DPE) datés d’après août 2021 sont recevables. Les logements classés G sont désormais écartés du marché locatif, ce qui modifie en profondeur les stratégies d’acquisition et pousse les porteurs de projet vers des biens à rénover ou déjà conformes aux nouvelles exigences énergétiques.

La priorité se tourne désormais vers la rénovation énergétique. Les aides publiques abondent : MaPrimeRénov’ peut financer jusqu’à 70 % des travaux selon le profil du foyer et la nature des rénovations, tandis que le PTZ (prêt à taux zéro) s’étend à toutes les maisons individuelles neuves sur l’ensemble du territoire. À cela s’ajoutent les certificats d’économies d’énergie et l’éco-PTZ, qui contribuent à réduire l’investissement de départ.

Les règles fiscales évoluent aussi. À Paris, les DMTO (frais de notaire) passent à 8,5 % en 2025, un élément à intégrer lors de la comparaison entre différents marchés. La confiance des investisseurs, soutenue par la stabilité gouvernementale et la nouvelle loi de finances, va de pair avec l’exigence d’une parfaite conformité réglementaire et d’une gestion rigoureuse des risques.

Pour mieux appréhender ces changements, voici les principaux points à retenir :

  • Depuis janvier 2025, seuls les DPE post-août 2021 sont reconnus.
  • Les logements classés G au DPE ne peuvent plus être loués.
  • MaPrimeRénov’ prend en charge jusqu’à 70 % des travaux de rénovation énergétique.
  • Le PTZ est désormais ouvert à toutes les maisons neuves, partout.
  • Les DMTO à Paris atteignent désormais 8,5 %.

Comment identifier les profils d’acquéreurs les plus actifs et adaptés à vos besoins ?

Commencez par observer les signaux du marché. En 2025, les taux d’intérêt stabilisés autour de 3,3 %, voire 3 % pour les profils solides, redonnent de la marge aux acheteurs. Les primo-accédants sont de retour, dynamisés par ces conditions et par les dispositifs élargis comme le PTZ pour l’acquisition de maisons neuves sur tout le territoire. Leurs recherches se concentrent sur des biens accessibles, souvent situés dans des quartiers émergents où le prix au mètre carré reste bien en dessous des standards habituels.

Du côté des investisseurs, la décote est recherchée activement. L’ajustement des prix sur les passoires thermiques, en pleine mutation réglementaire, s’élève à 15 % voire 30 %. Ces profils expérimentés misent sur la revalorisation après travaux grâce à l’appui d’aides publiques substantielles. Les zones en pleine mutation urbaine sont particulièrement surveillées.

Pour les transmissions d’entreprise, il est judicieux de s’adresser à des fonds d’investissement, des business angels ou des repreneurs stratégiques. Les plateformes spécialisées telles que Bpifrance Transmission ou Fusacq permettent de cibler rapidement des acquéreurs qualifiés. Pour maximiser les chances, les vendeurs segmentent leur approche selon le profil à atteindre.

Les principaux profils sont les suivants :

  • Primo-accédant : à la recherche d’opportunités abordables, attentif aux aides disponibles
  • Investisseur : ciblage de la décote et de la valorisation, attrait pour les quartiers en mutation
  • Entreprises/fonds : stratégies d’expansion ou de diversification, recours à des plateformes dédiées

Adaptez votre ciblage : croisez les données de marché, les critères de financement et le potentiel de valorisation pour viser l’acquéreur le mieux adapté à votre projet.

Jeune femme au café cherchant des annonces immobilières

Pourquoi l’accompagnement par un expert devient un atout décisif dans un secteur en mutation

Dans un univers où la marge de négociation peut grimper jusqu’à 15 % sur certains biens, tout se joue souvent dès la première prise de contact. Un chasseur immobilier ou un courtier affine la recherche, anticipe les changements de réglementation, en particulier sur le DPE ou le nouveau cadre du Prêt à Taux Zéro. Ces professionnels décèlent rapidement les opportunités d’un quartier, négocient les meilleures conditions et veillent à la sécurité de chaque étape.

L’accompagnement va bien au-delà de la simple signature. Un notaire ou un conseiller en cession analyse la fiscalité, décortique les droits de mutation (DMTO), et élabore une stratégie adaptée. Les acquéreurs exigeants attendent désormais une gestion proactive des risques : sélection minutieuse de l’assurance emprunteur, anticipation des coûts de rénovation, adaptation continue aux nouvelles normes. Cette approche globale fait la différence sur un marché où la rapidité d’exécution est déterminante.

Agents immobiliers et conseillers en financement maîtrisent parfaitement les dispositifs tels que MaPrimeRénov’ ou l’éco-PTZ. Leur expertise facilite l’arbitrage entre le prix affiché, le coût réel après travaux et la valorisation future, notamment pour les biens notés F ou G au DPE. Quand la réglementation évolue aussi vite, s’appuyer sur un professionnel, c’est accéder à une information fiable, un réseau solide et une négociation aiguisée.

Le marché de 2025 ne se contente plus de suivre les tendances : il impose de rester en mouvement, d’aiguiser ses stratégies et de miser sur l’alliance du numérique et de l’humain pour dénicher les bons acquéreurs. Qui saura transformer ces mutations en opportunités réelles ?